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Cinq bonnes résolutions pour une garde-robe responsable

janvier 03 2015 – Emilie Hubert

Cinq bonnes résolutions pour une garde-robe responsable
Cinq bonnes résolutions pour une garde-robe responsable

Dressing Responsable vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année !


D’ailleurs, à l’heure des bonnes résolutions, quelles pourraient bien être celles d’une femme résolue à se constituer une garde-robe plus responsable ? Voici quelques suggestions, en attendant les vôtres.


5 bonnes résolutions pour une garde-robe plus responsable


J’achèterai moins, mais mieux


Opter pour une garde-robe moins abondante mais de meilleure qualité est à la fois plus écologique et plus économique. Chacun sait comment peut finir le vêtement acheté parce qu’il n’est vraiment pas cher ou parce qu’il se mariera éventuellement avec un autre que l’on n’a pas encore acquis. C’est souvent celui-là même que l’on retrouve par hasard au fond de l’armoire à l’occasion du grand ménage de printemps.


Cette année, avant de me ruer sur les nouvelles collections, j’ouvrirai donc mes placards pour lister mes besoins et irai ainsi faire du shopping en sachant ce que je cherche. Surtout, je prendrai le temps d’essayer, parce que si le vêtement n’est pas à ma taille ou que la coupe ne me convient pas, je sais très bien que, comme en 2014, je n’aurai probablement pas toujours le temps ou le courage d’aller l’échanger. Plus encore, je réfléchirai mes achats, en comparant les prix et en me renseignant sur les formes, les couleurs, les fibres et les matières, sans oublier de m’intéresser à l’histoire du vêtement. Et si, en plus, je n’ai aucun doute de vouloir le porter le lendemain ou la semaine suivante, je n’hésiterai pas à foncer !


Je ferai le choix d’acheter un peu moins mais d’investir dans de plus jolies pièces et de meilleure qualité. Je serai donc toujours plus curieuse et me poserai la question de la provenance des vêtements et des matières qui les composent, en m’intéressant à ceux fabriqués en France ou en Europe et aux matières naturelles, biologiques et quoi qu’il en soit durables. Nul doute que, si je suis un peu perdue, les labels tels que GOTS, Ecolabel européen, Ecocert ou Oko-Tex me seront d’une aide précieuse. Dressing Responsable nous les présentera d’ailleurs très prochainement.


Le conseil de Dressing Responsable : évitez au maximum les fibres artificielles traditionnelles (celles-ci résultent de procédés de transformation utilisant beaucoup de produits chimiques), les fibres synthétiques à base de pétrole (polyester, nylon, polyamide, acrylique) très polluantes, nocives pour l’environnement et la santé, ainsi que le coton traditionnel bien trop gourmand en eau et en pesticides.


 

J’entretiendrai mieux mes vêtements


Les effets de la production des matières premières sur l’environnement et le coût réel de la fabrication des vêtements sont des sujets largement abordés par Dressing Responsable. Pour autant, qui sait qu’en moyenne, près de 80% de la consommation d’eau (vêtements en coton ou en fibre animale exceptés) et de l’énergie utilisées durant le cycle de vie des produits textiles sont concentrés sur la seule phase d’entretien ? Cela n’est évidemment plus une surprise si l’on considère les nombreux appareils électroménagers sollicités (lave linge, sèche linge, fer à repasser, etc.) et les produits d’entretien chimiques utilisés (détergents, assoupissants, blanchissants, etc.).


La température de lavage indiquée sur les vêtements n’est pas celle recommandée mais la température maximum conseillée. Les marques ont tendance à les augmenter pour prouver que leurs vêtements sont résistants mais ceux qui ne sont pas vraiment sales n’ont pourtant pas besoin d’être lavés à plus de 30° et en cycles longs. D’autres, comme les jeans, n’ont même pas à être lavés à chaque fois qu’ils sont portés.


En général, je préfèrerai donc des vêtements qui se lavent, se sèchent et se rangent facilement et proscrirai ceux qui nécessitent un passage au pressing, pour un « nettoyage à sec » par exemple. Ces techniques sont en effet gourmandes en eau et sont particulièrement polluantes en ce qu’elles utilisent du perchloréthylène, substance cancérigène et dangereuse pour l’environnement.


Le conseil de Dressing Responsable : placez de petits sacs de lavande séchée ou de l’huile essentielle de lavande dans votre armoire pour tenir les indésirables, tels que les mites, à distance.


 

Je retoucherai et réparerai mes vêtements


Bien sûr, il ne s’agira pas de m’improviser styliste ou couturière de grand talent ; toutefois, que seraient mes résolutions durables si, quand je le peux, je ne prenais pas la peine de réparer mes vêtements ? Surtout qu’il n’y a aucune raison que je n’arrive pas à recoudre un bouton toute seule. Pour cela, je suivrai des tutoriels trouvés sur internet, réfléchirai à prendre des cours et n’hésiterai pas, à terme, à me doter d’une machine à coudre. Et qui sait, peut être qu’un jour, mes compétences en couture seront telles que je retoucherai tous mes vêtements et les customiserai à mon gout. Je le sens, sur le long-terme, je serai gagnante !


Le conseil de Dressing Responsable : pour commencer, contentez-vous du strict nécessaire : des aiguilles, du fil de bonne qualité – si possible biologique – et des ciseaux de couture. Cela sera suffisant pour recoudre les boutons, arranger les fils rebelles, boucher les petits trous. En d’autres termes, vous serez en mesure de réparer la majorité des petits accros sur vos vêtements et pourrez les remettre au plus vite à moindre frais.


 

Je ne jetterai pas mes vêtements


Qu’ils soient abimés ou non, je ne jetterai pas mes vêtements, tous les textiles en général, les cuirs et les accessoires, quels qu’ils soient, mais m’attacherai à les recycler pour ne pas en faire des déchets superflus. Ce sera d’autant plus utile qu’aujourd’hui, les techniques leurs permettent à tous d’avoir plusieurs vies.


Parmi les vêtements dont je souhaite me séparer, je vendrai donc mes plus belles pièces, celles de créateurs ou que j’ai payées un certain prix. Cela me permettra en plus de récupérer un peu d’argent pour profiter des nouvelles collections. Je donnerai les autres à mes proches si cela les intéresse ou à des œuvres caritatives telles qu’Emmaus, parmi tant d’autres. Enfin, je transformerai mes vêtements abîmés en chiffons, par exemple, en garderai quelques uns pour les séances bricolage / jardinage et recyclerai les derniers via les nombreuses bornes qui permettent de les déposer en ville. Ceux-ci seront alors revendus en Afrique ou recyclés pour créer de nouveaux tissus.


Le conseil de Dressing Responsable : si vous habitez près d’un magasin H&M, le géant suédois reprend vos vêtements contre un bon d’achat de 5€ à dépenser dans leurs magasins et, tant qu’à faire, dans leur collection Concious.


 

Je louerai des vêtements pour les occasions spéciales


Un bal de promo, un évènement professionnel particulièrement chic, le mariage de ma meilleure amie ? En toutes ces occasions, je voudrai encore être à mon avantage et cela passera toujours par une tenue qui en jette. Pas question pour autant, de remettre les jolies robes que j’ai portées l’année dernière ; mais plus question non plus d’y laisser une trop grande partie de mes deniers.


Alors en 2015, plutôt que d’investir à nouveau dans une robe, une paire de chaussures ou une pochette qui, l’occasion passée, risqueraient de prendre la poussière dans mon armoire, je n’hésiterai plus à les louer. Je réduirai ainsi mon impact sur l’environnement en renouvelant ma garde-robe sans entasser des vêtements inutilement et réaliserai des économies tout en restant la plus belle pour aller danser !


Le conseil de Dressing Responsable : il existe différentes formules de location de vêtements, avec ou sans abonnements, qui permettent de louer des robes à partir de 10€ par semaine. Pour en savoir plus, rendez vous sur l’Habibliothèque ou Iconity, par exemple.


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